Vidéo : Les bases de connaissances sur l’ADN.

Cette brève histoire de l’ADN par la BBC est à la fois artistique et scientifique.

Il nous fallait trouver un style graphique pour communiquer sur la beauté et la complexité de l’ADN. En utilisant le  thème de la double hélice circulaire, comme conception de base, nous nous sommes concentrés sur la forme, le mouvement et la couleur pour créer un flux régulier d’animation, en s’appuyant sur des références de la nature, illustrant comment l’ADN est au cœur de tout ce qui nous entoure.

Une traduction pour les moins anglophones d’entre nous :

L’ADN est le manuel d’instruction pour construire la vie. Des microbes, aux plantes à l’être humain il nous définit tous.

L’ensemble des instructions dans l’ADN qui code l’organisme est appelé le génome et il est transmis des parents aux enfants pendant la reproduction. L’information est stockée dans l’ADN en utilisant seulement quatre types de molécule qui se rassemblent par paires. Il y a des milliards de ces paires organisées en une structure en double hélice qui est à la fois robuste et compacte. Cette paire permet également à chaque brin d’agir comme une sauvegarde pour l’autre, afin de sauvegarder cette précieuse information génétique.

L’ADN est replié dans des structures appariées appelées chromosomes qui sont stockées dans le noyau de la cellule. Les différentes espèces ont un nombre différent de chromosomes, l’homme en possède 23 paires. Les chromosomes contiennent de nombreux gènes. Un gène est une section d’ADN qui détient l’instruction pour une protéine. Les protéines sont essentielles à la vie et effectuent une grande variété de tâches, du contrôle de la fonction d’une seule cellule à la détermination de la forme de l’intégralité d’un organisme. Entre chaque espèce, chaque organisme a un ADN très similaire. Chez l’homme, la différence entre une personne et une autre est d’une fraction d’un pour cent (0,1%), mais c’est ce qui nous rend individuels nous donnant différentes caractéristiques comme la forme de notre visage, la couleur des cheveux à notre taille.

Notre code ADN unique peut être utilisé comme une empreinte pour nous identifier avec une très grande précision. En lisant l’ADN, les scientifiques ont découvert que nous partagions des séquences de notre ADN non seulement avec notre propre espèce, mais avec toutes les autres espèces de la planète. Le chimpanzé, l’un de nos plus proches cousins, partage près de 96% de son ADN avec nous. Mais vous avez également des gènes en commun avec les poissons, les plantes et les bactéries. La preuve irréfutable que toute vie est apparue à partir d’un ancêtre universel unique il y a des milliards d’années. Nous n’avons pas seulement appris à lire le manuel pour la vie, nous pouvons le réécrire aussi.

Des personnes manipulaient l’ADN avant que nous sachions qu’il existe, par la sélection des plantes et des animaux d’élevages pour faire ressortir les traits désirés. Maintenant la génétique permet de modifier directement l’ADN dans un laboratoire pour la création d’une nouvelle variété de vie, comme des plantes qui peuvent résister aux maladies ou aux insectes. Mais nous ne savons pas encore tout ce que l’ADN fait. Des séquences d’ADN ne produisent aucune protéine et pourraient avoir été appelées par erreur ADN poubelle (ADN non-codant). Certaines personnes s’inquiètent au sujet de ces lacunes dans nos connaissances et les problèmes que la modification des organismes peut entrainer. Ce qui est clair, c’est que le manuel d’instruction pour la vie est plus organiser et complexe que l’on peut l’imaginer.

L’ADN a révélé bon nombre de ses secrets, mais nous en avons encore beaucoup à apprendre.

Source : http://www.gurumed.org/2013/03/17/base-de-connaissances-sur-ladn-vido/

La danse hypnotique de l’araignée paon

L’une des phobies les plus communes dans le monde est l’arachnophobie, la peur irrationnelle des araignées. Mais il y a une sorte d’araignée qui est si mignonne que même les plus arachnophobes pourraient l’aimer. Ce sont les araignées sauteuses (Salticidae).

Non seulement ces araignées sont très petites, d’une taille généralement inférieure à 6 mm, mais elles peuvent être très colorées et elles ont une vue perçante essentielle pour la traque et pour rapidement sauter sur leur proie, car elles ne tissent pas de toiles pour attraper les insectes.

Le cinéaste de la danse de séduction des minuscules araignées sauteuses mâles du genre maratus , Jurgen Otto, a mis en ligne une nouvelle vidéo de l’araignée paon.

Cette araignée sauteuse mâle dispose d’un l’éventail opisthosomal qu’il déploie à la vue d’une femelle. Le mâle, lors de sa danse, doit se méfier de la femelle qui pourrait décider d’en faire son repas (une ressource alimentaire pour ces futurs petits si elle est déjà fécondée).

Le genre Maratus est sans doute le plus subjuguant. Bien que seulement huit espèces ont été formellement décrites à ce jour, au moins 20 espèces sont connues et chacune d’entre elles se trouve uniquement en Australie.

Source : http://www.gurumed.org/2013/03/20/la-nouvelle-danse-hypnotique-de-laraigne-paon/

En Vidéo, 99 % de la surface de Mercure

Cette vidéo de Mercure est composée de milliers d’images envoyées par la sonde spatiale MESSENGER. La sonde, qui est le premier vaisseau spatial en orbite autour de Mercure depuis 2 ans, a utilisé ces caméras haute-résolution pour représenter la surface entière de la planète pour la première fois.

Les teintes capturées par la sonde Messenger de la NASA ne sont pas les vraies couleurs  de la planète. En réalité, la planète entière est un marron rougeâtre.Les différentes couleurs indiquent les cratères et les gradients des régions de la planète. Par exemple, les jeunes cratères apparaissent en bleus clairs ou en blancs. Les zones plus foncées présentent des plaines formées par l’éruption de laves très fluides. Les petites taches orange sont des matériaux déposés par de violentes éruptions volcaniques.

Source : http://www.gurumed.org/2013/02/20/99-de-la-surface-de-mercure-vido/

À quoi sert l’appendice ?

L’appendice est une structure en forme tubulaire que l’on trouve à la jonction entre les petits et grands intestins. D’après une récente recherche, il n’est pas apparu une fois dans notre évolution, mais aurait évolué une trentaine de fois chez les mammifères. Cela donne du poids au fait qu’il sert bien à quelque chose : nous protéger lors d’infections sévères par des bactéries.

Charles Darwin a pensé que les ancêtres des animaux qui ont un appendice survivaient d’abord en mangeant des feuilles. Il fallait donc que les intestins puissent digérer cette nourriture peu digeste. Il a pensé également que le régime alimentaire de ces animaux avait ensuite changé pour incorporer des fruits, plus digestes. Du coup, cette partie de l’intestin n’était plus nécessaire et a commencé à rétrécir.

Des scientifiques ont montré que ceci est faux : ils ont compilé des informations concernant l’alimentation de 361 mammifères, dont 50 ont un appendice, et ont placé le tout sur un arbre évolutif. Ils ont trouvé que les 50 espèces en question sont très dispersées sur cet arbre. La structure de l’appendice aurait donc évolué de manière indépendante de 32 à 38 fois ! On a pu vérifier que l’appendice n’apparaît pas lorsqu’il y a un changement d’alimentation.

L’appendice appartient aussi au système lymphatique. Ce système transporte les globules blancs qui aident à combattre les infections. On sait que ce système est capable d’encourager certaines bactéries afin de nous défendre contre des pathogènes. Cette structure d’appendice est présente chez bien d’autres mammifères, comme les castors ou les koalas. En 2007, on a commencé à dire qu’il y avait un rôle de type immunitaire ; une sorte de « camp de réserve » pour des bactéries spécifiques qui pourraient se retrancher là si d’autres bactéries pathogènes prennent le dessus dans les intestins. Une fois que le système immunitaire a repris ses droits, la réserve de bactéries colonise à nouveau les intestins.

Source : http://www.sur-la-toile.com/article-17704-A-quoi-sert-l-appendice-.html