En Vidéo, 99 % de la surface de Mercure

Cette vidéo de Mercure est composée de milliers d’images envoyées par la sonde spatiale MESSENGER. La sonde, qui est le premier vaisseau spatial en orbite autour de Mercure depuis 2 ans, a utilisé ces caméras haute-résolution pour représenter la surface entière de la planète pour la première fois.

Les teintes capturées par la sonde Messenger de la NASA ne sont pas les vraies couleurs  de la planète. En réalité, la planète entière est un marron rougeâtre.Les différentes couleurs indiquent les cratères et les gradients des régions de la planète. Par exemple, les jeunes cratères apparaissent en bleus clairs ou en blancs. Les zones plus foncées présentent des plaines formées par l’éruption de laves très fluides. Les petites taches orange sont des matériaux déposés par de violentes éruptions volcaniques.

Source : http://www.gurumed.org/2013/02/20/99-de-la-surface-de-mercure-vido/

À quoi sert l’appendice ?

L’appendice est une structure en forme tubulaire que l’on trouve à la jonction entre les petits et grands intestins. D’après une récente recherche, il n’est pas apparu une fois dans notre évolution, mais aurait évolué une trentaine de fois chez les mammifères. Cela donne du poids au fait qu’il sert bien à quelque chose : nous protéger lors d’infections sévères par des bactéries.

Charles Darwin a pensé que les ancêtres des animaux qui ont un appendice survivaient d’abord en mangeant des feuilles. Il fallait donc que les intestins puissent digérer cette nourriture peu digeste. Il a pensé également que le régime alimentaire de ces animaux avait ensuite changé pour incorporer des fruits, plus digestes. Du coup, cette partie de l’intestin n’était plus nécessaire et a commencé à rétrécir.

Des scientifiques ont montré que ceci est faux : ils ont compilé des informations concernant l’alimentation de 361 mammifères, dont 50 ont un appendice, et ont placé le tout sur un arbre évolutif. Ils ont trouvé que les 50 espèces en question sont très dispersées sur cet arbre. La structure de l’appendice aurait donc évolué de manière indépendante de 32 à 38 fois ! On a pu vérifier que l’appendice n’apparaît pas lorsqu’il y a un changement d’alimentation.

L’appendice appartient aussi au système lymphatique. Ce système transporte les globules blancs qui aident à combattre les infections. On sait que ce système est capable d’encourager certaines bactéries afin de nous défendre contre des pathogènes. Cette structure d’appendice est présente chez bien d’autres mammifères, comme les castors ou les koalas. En 2007, on a commencé à dire qu’il y avait un rôle de type immunitaire ; une sorte de « camp de réserve » pour des bactéries spécifiques qui pourraient se retrancher là si d’autres bactéries pathogènes prennent le dessus dans les intestins. Une fois que le système immunitaire a repris ses droits, la réserve de bactéries colonise à nouveau les intestins.

Source : http://www.sur-la-toile.com/article-17704-A-quoi-sert-l-appendice-.html

L’infection d’une bactérie par le virus T7 (Vidéo)

La vidéo présente le détail des modifications dans la structure d’un virus bactériophage, alors qu’il infecte une bactérie E. coli.

Pour infecter une cellule, un virus doit être capable d’en trouver une appropriée, puis d’injecter le matériel génétique dans son hôte. Ce processus a été observé dans un virus appelé T7.

Lors de la recherche de sa proie, le virus étend rapidement une ou deux des six fibres ultraminces qui agissent comme des palpeurs. Elles sont normalement repliées à la base de sa tête. Une fois qu’un hôte approprié a été localisé, le virus étend ses fibres pour marcher au hasard sur toute la surface de la cellule afin de trouver un site optimal pour l’infection.

Suite à la sélection du site de l’infection, le virus passe par une phase de changement important dans sa structure : il éjecte une partie de ses protéines à travers la membrane cellulaire de la bactérie, en créant ainsi une voie d’accès à l’intérieur afin d’y faire passer son matériel génétique.

Une fois que l’ADN viral a été injecté, le tube de protéine s’effondre et la membrane cellulaire infectée se referme. C’est la première fois que des chercheurs capturent les images d’un virus déployant sa queue directement dans une cellule.

Leur recherche a radicalement changé la compréhension que les scientifiques avaient de la façon dont un virus change physiquement quand il infecte une cellule.

Source : http://www.gurumed.org/2013/01/13/les-images-du-processus-dinfection-du-virus-t7-sur-une-bactrie-vido/